Parce qu’on ne peut pas avancer si on ne se serre pas les coudes, et parce qu’il n’y a pas de meilleur moyen pour progresser qu’en s’enrichissant les uns les autres, Christine Rault, présidente de Maison de vie, Maison d’envies, et Xavier Durand, vice-président, sont toujours à l’affut de ce qui se trame ailleurs et n’hésitent pas à se rapprocher d’autres associations pour faire évoluer le projet dans le bon sens. Ils ont fait part des nouvelles du réseau lors de la dernière réunion de travail.
Ainsi, début novembre, Xavier a participé à l’Assemblée Générale du Collectif National des Maisons de vie qui s’est tenue en visio-conférence, confinement oblige. Et si Maison de vie, Maison d’envies n’a rien perdu de sa dynamique malgré le contexte particulier de cette année 2020, force est de constater que d’autres associations françaises aux ambitions similaires en ont plus souffert, par exemple en Guadeloupe ou en Normandie. En cause notamment : le grand nombre de membres et bénévoles issus du milieu médical qui, surchargés par l’ampleur croissante de leurs tâches professionnelles, ont manqué de temps pour poursuivre leur projet associatif. L’activité de ces associations est donc pour l’instant en sommeil.
Néanmoins, d’autres associations continuent d’avancer, même sans le soutien des autorités (parmi lesquelles l’ARS qui ne répond présente sur aucun projet). Le Collectif national, quant à lui, poursuit sa mission de lieu ressource pour l’ensemble des projets de maisons de vie sur le territoire.
Xavier a profité de cette AG pour aborder avec les autres participants le refus de l’administration fiscale de nous octroyer le statut d’association d’intérêt général, qui nous permettrait d’obtenir des dons défiscalisables. Il apparaît que nous sommes, a priori, la seule association à laquelle ce refus a été opposé. Une nouvelle demande est donc envisagée, pour laquelle Xavier va se rapprocher des autres associations et de leur expérience en la matière afin de développer un argumentaire solide et incontestable. Un rapprochement auprès de la CARESP (Cellule d’Animation Régionale En Soins Palliatifs) est également envisagé afin d’obtenir un courrier qui appuierait cette demande.
En conclusion de cette assemblée générale, il a été acté de continuer ce collectif et de mettre en place un système de partage de documents pour consolider la solidarité entre les différents projets. La prochaine réunion du collectif aura lieu le 4 janvier et Xavier, qui a signé pour trois nouvelles années au sein du bureau, y sera présent.
De son côté, Christine s’est rapprochée de la Maison de vie de Besançon ainsi que de la Maison de Tara en Suisse, deux structures qui correspondaient dans leur projet initial à la philosophie du projet de notre maison telle que nous l’envisageons. Des échanges plus approfondis sont prévus avec la Maison de Tara mais de son côté, le projet de la maison de Besançon a largement évolué pour finalement accueillir des personnes atteintes de maladies neurodégénératives et est aujourd’hui considérée comme établissement pour personnes adultes handicapées, bénéficiant de financements en conséquence. Cette dernière n’accueille plus de malades en soins palliatifs.
Reste à poursuivre les investigations et le travail en groupes pour finir d’établir précisément le modèle idéal de maison de vie que nous souhaitons créer dans les Côtes d’Armor !