Après être intervenue au sein de services de cancérologie, Yolande Guillerme travaille aujourd’hui en EHPAD en tant qu’infirmière coordinatrice et adjointe de direction. Au fil des années, elle a souvent été amenée à côtoyer et accompagner des patients en fin de vie, et donc à observer l’importance de cet accompagnement auquel le personnel, surchargé, n’a malheureusement pas toujours le temps de se consacrer. Alors quand Christine Rault, qu’elle connaissait via son travail, lui a parlé du projet de maison de vie, Yolande y a tout de suite vu une vraie perspective d’avenir.
« J’ai découvert ce modèle de maison de vie, que je ne connaissais pas, et j’ai été séduite non seulement par la taille de la structure, à dimensions humaines, mais surtout par le fait qu’on soit vraiment dans quelque chose où chacun a son mot à dire, et où les proches sont aussi acteurs à part entière. »
Ajoutons à cela une vraie qualité d’approche et d’écoute, du personnel avec des compétences en accompagnement, de belles valeurs humaines portées par l’enthousiasme et la bienveillance de Christine et Xavier… et voilà un projet qui avait tout pour convaincre Yolande, qui n’a donc pas hésité avant de s’engager dans l’aventure Maison de vie, Maison d’envies, et ce, dès les premiers balbutiements de l’association.
» Avec des gens motivés, on arrive à tout. »
Yolande Guillerme, membre de Maison de vie, Maison d’envies
« Ce n’est pas évident, c’est un projet ambitieux, il faut interpeller les politiques, aller au Conseil départemental, rencontrer l’ARS… en espérant qu’on retienne l’attention et qu’ils se penchent sur notre projet. Et puis il y a la dimension financière ! Mais je suis quelqu’un de confiant et il est évident que ce type de maison, il y en a besoin. »
Et comme Elisabeth Le Faucheur l’avait souligné avant elle, Yolande croit en la force de l’association grâce aux personnalités qui la composent. « C’est important de sentir le soutien des autres : dans les moments où ça ne bouge pas, on peut se soutenir les uns les autres pour ne jamais baisser les bras. Ce qui est très agréable, c’est que nous avons tous des compétences diverses et, grâce à la dernière assemblée générale, notre groupe va pouvoir encore s’étoffer ! On a même quelqu’un qui est spécialisé en sophrologie qui nous a rejoints. Le projet en est à l’état d’embryon, oui, mais des gens de tous horizons et motivés y travaillent et, avec des gens motivés, on arrive à tout. Ensemble, nous allons construire ce à quoi nous croyons vraiment. »