C’est un peu par hasard qu’il y a trois ans, Elisabeth Le Faucheur s’est laissée entraîner dans l’aventure de Maison de vie, Maison d’envies. « Une amie m’en a parlé et j’ai trouvé le projet très beau », se souvient-elle.
Le sujet de la fin de vie touche en plus en elle une corde sensible. « Je vis seule », témoigne-t-elle. « J’ai des enfants, mais qui vivent chez eux, et qui ont des enfants. Je me dis que la fin de vie est certainement compliquée quand on se retrouve seul et, aujourd’hui, beaucoup de gens sont dans cette situation. Alors pouvoir continuer à avoir des projets et être vivant jusqu’au bout tout en étant accompagné et dans un climat chaleureux, c’est l’idéal. »
Comme Roger Prido, le trésorier de l’association, Elisabeth n’est pas issue du milieu médical, mais ses compétences en secrétariat l’amènent rapidement à prendre une place importante au sein du bureau : celle de secrétaire.
» La fin de vie, c’est une question de fond à laquelle tout le monde sera confronté un jour. «
Elisabeth Le Faucheur, secrétaire de l’association Maison de vie, Maison d’envies
Convaincue dès le début par l’utilité du projet, elle ne s’est plus dès lors départie de son enthousiasme à son égard et a constaté des réactions similaires chez tous les proches à qui elle a parlé de l’association. « La maladie, la fin de vie, l’accompagnement : ça interroge tout le monde. C’est une question de fond à laquelle tout le monde sera confronté un jour et je n’ai jamais trouvé quelqu’un qui n’ait pas compris l’intérêt de notre projet. »
Mais aux yeux de la secrétaire de Maison de vie, Maison d’envies, ce qui fait aussi la force du projet, c’est l’équipe de bénévoles qui composent l’association. « Nous sommes tous très différents dans le conseil d’administration, avec des compétences diverses et complémentaires. Chacun vient avec ce qu’il est – c’est ça aussi la vie ! – et chacun donne ce qu’il a à donner dans la mesure où il le peut, le tout dans le respect. Nous sommes nos richesses et nos pauvretés et, ensemble, on peut arriver à construire quelque chose de beau. »