• Bretagne, Côtes d'Armor

Réunions de travail : quand l’union fait la force (1/2)

Si vous nous suivez sur Facebook, vous savez qu’une partie des membres de Maison de vie, Maison d’envies se sont réunis le vendredi 16 octobre pour une réunion de travail placée sous le signe de l’enthousiasme, dans les locaux de CAP Santé Est Armor que nous remercions d’ailleurs de nous avoir accueillis. Mais peut-être vous demandez-vous ce qui se cache réellement sous le terme « réunion de travail »… laissez-nous vous éclairer.

Après un point général concernant l’avancée du projet, les soutiens qu’il rencontre ou encore les prochaines étapes à prévoir, la douzaine de bénévoles présents s’est divisée en deux groupes, chacun travaillant sur un aspect différent de la future maison de vie de manière à être en mesure de définir un budget. Aujourd’hui, nous vous parlons du travail mené autour de l’organisation et des ressources humaines.

Organisation et ressources humaines

Six bénévoles composaient le groupe de travail dédié à l’organisation et au fonctionnement de la future maison de vie.

Le premier groupe s’est d’abord penché sur la définition d’une journée type dans la future maison de vie, du petit-déjeuner à l’heure du coucher, pour pouvoir prévoir quels seront les professionnels nécessaires.

Ce travail, plus ardu qu’il n’y paraît, fait non seulement appel au sens du réalisme de chacun, mais aussi à l’expérience de chaque bénévole dans le domaine qui lui est propre. Certains sont issus du milieu hospitalier, d’autres travaillent en Ehpad, d’autres sont plutôt axés sur l’administratif… Et c’est cette inestimable richesse en compétences qui permet de dessiner la future organisation de la maison de vie et de répondre à d’innombrables questions dont chacune revêt son importance.

Combien de professionnels seront nécessaires ? Faudra-t-il prévoir une infirmière ou des aides-soignantes suffiront-elles ? Comment concilier la présence des professionnels avec celle des bénévoles et des familles ? Faut-il définir un profil type des futurs usagers de la maison de vie pour éviter d’être débordés par des cas très lourds en terme de prise en charge ? Quid de la question de l’embauche d’un professionnel dédié à l’administratif ? Faut-il un directeur ou une maîtresse de maison ?

Christine Rault, présidente de l’association et membre du groupe de travail dédié au fonctionnement, a présenté le résultat des réflexions à l’ensemble des membres à l’issue de la réunion.

Si certaines questions restent encore en suspens et seront discutées lors des prochaines réunions de travail, des certitudes émergent d’ores-et-déjà. Ainsi, tout le monde est d’accord avec le fait que les familles des usagers pourront, si elles le souhaitent, être intégrées au fonctionnement de la maison à n’importe quel moment, et qu’il faut donc penser l’organisation de manière à ce que ce soit possible. Tout le monde est d’accord aussi pour que chaque professionnel de la maison ne soit pas cantonné à une tâche mais soit au contraire polyvalent, impliqué dans tous les aspects de la vie du lieu. Ainsi le cuisinier ne sera pas cloîtré derrière ses fourneaux mais proposera de l’animation autour de la préparation des repas. L’objectif : retrouver de la convivialité et du partage autour d’un moment essentiel de la journée.

Car là réside la volonté de tous les membres du groupe : éviter à tout prix la déshumanisation et faire de cette maison de vie un lieu dans lequel chaque personne impliquée est en fait membre d’une grande famille, celle qui y habite et la fait vivre.

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